mercredi 19 avril 2017

Lorsque l'on réalise que l'on est qu'un objet.

Sentimentalement, ma vie a toujours été le bazar

Adolescente, une relation qui s'est mal terminée a été chez moi le déclencheur de mon "épisode dépressif majeur". Ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui mais je pense que l'on peut considérer que c'est le tout premier mot de cette histoire.
Cette rupture douloureuse - que je n'ai pas du tout su gérer - a créé en moi un sentiment d'échec et, surtout, un besoin d'être profondément malheureuse. J'ai alors enchaîné les histoires totalement bordéliques et tellement malsaines. Mais, après tout, c'était mon but inconscient : me faire du mal pour me prouver que je ne méritais pas ce rêve de bonheur que j'appelais "amour".
De toutes mes expériences, la pire a sans doute été celle du "pervers narcissique". Et oui : j'utilise ce terme à la mode depuis les années 90 pour parler d'un de mes ex.
Au départ, quand on m'en parlait, je n'y prêtais pas vraiment attention. Amoureuse transie, il était hors de question pour moi de reconnaître que mes choix amoureux étaient déviant. Amoureuse transie et atteinte d'une belle névrose, surtout.
Une fois que j'ai été capable de reconnaître que le problème venait bien de moi - mais n'était pas celui que je croyais - ma thérapeute m'a encouragée à analyser mes précédentes relations sous un œil plus critique. Le véritable objectif : apprendre à mieux me connaître et surtout briser ce cercle vicieux des relations vouées à échouer et me faire souffrir.

"Entre agonie psychique, déni psychotique et perversion narcissique"

Il m'a donc fallut mettre un mot sur ce qui n'allait pas chez l'autre pour alimenter mon besoin de justification de souffrance. Parmi les différentes pistes, une amie proche m'incita à me renseigner sur ce qu'est un pervers narcissique. Après quelques recherche, je suis tombée sur le texte de Paul-C. Racamier : Entre agonie psychique, déni psychotique et perversion narcissique. Disons-le franchement : je me suis pris une claque.

Dans cette publication, le psychiatre décrit les perversions narcissiques comme étant "une propension active du sujet à nourrir son propre narcissime au détriment de celui d'autrui". L'idée commençait déjà à faire un tour dans ma tête. Mais la vraie prise de conscience a été avec ce passage :
"Pourchassant le conflit interne, toujours agie et parfois avec habilité la perversité est tournée vers le social.[...] il s'agit pour le perversif d'assurer sa propre immunité par-devers le conflit et les douleurs du deuil, et de se valoriser narcissiquement [...] en attaquant le moi de l'autre et en jouissant de sa déroute ; cette déroute lui est ensuite imputée, ce qui fait que la jouissance perversive est toujours redoublée.Quant à l'object du perversif, ce n'est qu'un ustensile [...]."

"Tournée vers le social", "attaquant le moi de l'autre" "jouissant de sa déroute"... Ces notions ne font que me faire écho à ces longues discussion - et surtout ces longs messages par textos ou Messenger sur ma maladie - sur combien c'était moi la fautive.
Un autre trait des pervers narcissiques c'est "[qu'ils] ne doivent jamais rien à personne, cependant tout leur est dû". Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai pu comprendre ce sous-entendu en un an "je ne dois rien à personne", "la seule personne que je dois rendre heureux c'est moi, mais si tu ne fais pas tout pour me rendre heureux je partirais". Jamais de compromis, jamais d'échange. Un unique sens. J'ai été victime de ce besoin viscéral de prouver que si failles il y avait, elles venaient forcément de moi. Les pervers narcissiques ne supportent pas l'idée de ne pas incarner ce qu'ils considèrent comme leur réalité de la perfection. La faute viendra toujours de l'autre et ils garderont contact avec l'autre jusqu'à prouver qu'ils ont raison.
Jean-Charles Bouchoux, auteur du livre Pervers narcissiques, décrit très bien ce phénomène. En lisant ses mots, je me suis revue au tout début de notre relation, alors qu'il semblait aussi parfait que l'image qu'il se construisait.
"Tout commence toujours par de la séduction. C’est-à-dire qu’on va vous expliquer que vous êtes la bonne personne et qu’on a confiance en vous : on va vous dire ce que vous avez envie d’entendre. Parce que très souvent la personne qui deviendra victime est à ce moment-là habité par un doute. Si vous venez de rencontrer un nouveau compagnon, vous vous demandez : « Est-ce que je vais être à la hauteur ? », et c’est dans ce doute-là que le pervers va venir se nicher. D’abord, il vous rassure en disant « j’ai confiance en toi », et une fois que vous avez confiance en lui, c’est à ce moment-là que cela commence[...]. Et au lieu de partir, vous allez chercher à vous améliorer. Et, petit à petit, vous rentrez dans un système, c’est comme une araignée qui tisse une toile autour de vous."

Mais pourquoi ce besoin de rabaisser l'autre ? 

Ce n'est pas les livres qui m'ont appris cela mais mon propre bon sens. Au fur et à mesure de l'avancée de ma thérapie, et que je chassais mes propres démons, à chacune de ses remarques, je ne pouvais m'empêcher de me dire "c'est l’hôpital qui se fout de la charité".  Et quelques mois avant notre rupture, j'ai compris. Les remarques qu'il me faisait ne me concernaient pas vraiment. Il faisait une projection. Il me reprochait ce qu'il se reprochait inconsciemment. Parce que, comme tout trouble psychique, il n'est pas conscient : il est insidieux. Il prend possession de soi sans que l'on ne le sache vraiment.

Et la victime parfaite ? 

C'est (c'était ?) moi. C'est la personne qui n'a aucune confiance en elle. C'est celui ou celle qui cherche la reconnaissance et qui a peur de l'avoir. C'est ceux qui voient le verre à moitié vide. C'est ceux qui ont toujours su mieux prendre soin des autres que d'eux-mêmes.

Et pour s'en sortir ? 

Je vais réutiliser les mots de Jean-Charles Bouchoux qui sont aussi ceux de ma psychologue : "Il faut évacuer tout ce qui nous a pollué, en parler beaucoup, et ensuite se poser la question : « qu’est-ce qui fait que j’ai eu besoin de rencontrer quelqu’un comme ça ? », pour éviter de retomber sur une personne utilisant des mécanismes de défense pervers narcissiques, car il y a des personnes qui les collectionnent les uns après les autres." J'en ai fait la collection (le dernier étant le plus narcissique de tous). Je n'en veux plus.

J'espère que, d'une certaine manière, mes mots vous auront touchés et sensibilisés.



Sentimentalement, ma vie ne sera plus le bazar. Pour reprendre les mots de Sarah dans Labyrinth : "You have no power over me! ".
Kisses.

jeudi 9 avril 2015

Quand le Japon et la Bretagne se retrouvent dans mon mug

Aujourd'hui, j'ai eu envie de vous parler d'un thé que je viens de découvrir.
Je ne suis pas une grande fan de thé, ni une grande critique culinaire mais j'espère vous intriguer avec ce thé.

Pour choisir mes thés, il y a deux choses très importantes pour moi. Tout d'abord cela doit être du thé vert. Je n'aime pas le noir. Ensuite, l'odeur doit me plaire. Comme je n'y connais pas grand chose, je me fis surtout à mon nez et à ce que l'odeur éveille chez moi.

Lors de mon voyage au Japon en 2014, j'ai découvert une marque de thé dont je n'avais jamais entendu parlé : Lupicia. Il s'agissait de la boutique de Kyoto. 
Nous sommes tout d'abord entrés dedans car nous avons été intrigués par la décoration et ce long mur offrant de découvrir différents thés.

crédit : Striffe blog
crédit : the moose


Cette année là, je me suis laissée tenter par les genmaicha (thé au riz grillé) que je connaissais déjà.
Cette année, j'ai voulu découvrir plus de thé aux céréales et j'ai pris une sélection de tout ce qu'ils avaient, étonnamment sans rien sentir.

Aujourd'hui, j'ai goûté le "soba seed stem tea". 

crédit : Lupicia


Le soba, pour ceux qui n'ont pas l'habitude des termes japonais, c'est leur mot pour sarrasin. La céréale que vous voyez donc sur la photo est bien du blé noir, cette céréale qui sert à faire nos crêpes salées si chères à nos cœurs (bah oui, je suis bretonne).

crédit : Lupicia


À l'ouverture du sachet l'odeur de soba est assez discrète. On sent surtout le thé vert.
C'est une fois infusé que la magie opère. Ce thé est divin ! Mélanger thé et sarrasin ça aurait pu être une idée bretonne, ça ! 
On a l'impression d'avoir un petit bout de Japon (thé vert) et de Bretagne (vive le blé noir !) dans la tasse. En fermant les yeux on s'imagine facilement dans une bonne crêperie, un midi, en terrasse.

Bref, j'ai adoré et je le conseille si vous arrivez à vous en procurer (il n'est malheureusement pas disponible sur la boutique française). 

lundi 5 janvier 2015

Goodbye 2014

Depuis l'année dernière, je profite du changement d'année pour faire un petit récapitulatif de mes travaux couturesques de l'année. Je suis loin d'être comme certaines cosplayeuses qui nous offrent un costume par mois. J'aime prendre mon temps sur mes costumes. En plus, il faut le reconnaître, mes autres passions font que je suis bien obligée de me refrénée financièrement !

2014 en deux photos.


Vous m'excuserez pour la qualité dégueulasse, j'avais la flemme de sortir de reflex XD

La première photo représente pour moi les 20 ans de Sailor Moon et la reprise de ma collectionnite ! Certes, c'est une petite collection pour l'instant mais je suis passée de quelques gashapon à du maquillage, des sceptres (un est toujours en attente), une poupée, des peluches, des portes-clés et des figurines.
Si à ça vous rajoutez les trois projets cosplay Sailor Moon pour cette année, je pense que vous devinerez que j'aime bien cette série.

Mes travaux de 2014

Comme vous pouvez le voir, il n'y a pas beaucoup de costumes mais chacun représente un bon souvenir pour moi.

Savoir compter jusqu'à 10, c'est important !

Le premier costume : un des costumes du groupe de J-pop pour enfant : Mini Moni. Ce costume a été fait pour faire plaisir aux copines et au final ça a bien fait plaisir à tout le monde ! Il m'a permis de faire la connaissance de Clef qui était dans notre groupe. Cette demoiselle est vraiment adorable et pour avoir visiter sa chambre le week-end dernier, je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'on a beaucoup de goût en commun !
En plus, c'était ma première presta dansée depuis très longtemps et je dois avouer que ça me manquait. 

Oui, mon prince, des gros seins...

Le second : projet big boobs Ludwig Revolution. Pour voir la presta, c'est ici. Pour en savoir plus sur ce costume, .
Ce costume représente beaucoup de bons souvenirs, mais aussi beaucoup de frustration. La défaite est difficilement passée mais cela ne nous a pas empêcher de remonter en scelle et de préparer encore mieux (j'espère !) pour cette année.
Ce costume représente aussi un super shooting fait avec ma binôme bien sûr mais aussi avec Antoine que j'apprécie beaucoup malgré le fait que je ne suis pas assez disponible pour le voir plus souvent.
C'est sans doute une des grandes découvertes de cette année. Lors que l'on "vieilli", on a moins de temps pour ses amis. Travail, ménage, vie de couple, sport et loisirs font que les soirs de semaine sont dédiés à "larver sur le canapé dans les bras de Doudou" et malheureusement il n'y a que 52 samedi dans l'année, le dimanche étant dédié à chéri comme c'est notre seul jour de congé en commun. Dur de trouver du temps pour tout le monde.

En terres de Galaté

La troisième photo montre une amélioration de mon costume dans l'univers du Camp du Dragon. Pour en savoir plus sur mon perso, c'est vers .
Plutôt que de me faire un nouveau costume, j'ai préféré créer de nouvelles pièces (ici, le gilet en tartan) pour améliorer mon costume de base. Pour moi, il me semble plus logique pour l'époque d'avoir une tenue principale qui évolue plutôt que plusieurs tenues. 

"Ça fait gagner les sélections du WCS !"

Rarity et ma presta sale gosse ! 
Ce costume représente l'amitié pour moi. À la base, je ne suis pas spécialement une fan de "Mon petit poney", par contre mon meilleur ami, l'est. C'est pour lui que j'ai eu envie de faire ce costume. Même s'il n'en a jamais fait la demande, c'était pour moi, une façon de lui montrer que je l'aime et que j'ai envie de partager ses univers. Le choix de Rarity était très personnel par contre. Elle correspond bien à mon caractère, surtout dans son attitude "pourrie gâtée".
La presta, un grosse bêtise assumée, était pour moi une grande première parce que mon premier passage en solo. C'était assez flippant en fait mais ça c'est très bien passé. J'ai profité de ce concours pour "dénoncer" beaucoup de choses qui m'agacent dans le cosplay. On m'a accusé de craché dans la soupe, notamment parce que je critique les sélections françaises du WCS. C'est peut-être vraimais j'ai surtout voulu m'exprimer sur ma vision de ce milieu. Dans tous les cas, je me suis amusée et j'ai gagné le prix presta en plus, quelle ironie !

mercredi 3 décembre 2014

Me, Myself and I

Mes très chers lecteurs ♥

J'ai été taggée sur Facebook par ma très chère amie Elisabeth pour vous en dire un peu plus sur moi.
Si vous êtes curieux de la découvrir (et que vous êtes angliciste !), je vous suggère d'aller lire son blog : Eat, read, watch. En plus d'avoir une jolie plume, elle dessine très bien ! J'avoue en être assez jalouse.

Eat, Read, Watch!

Il s'agit donc du jeu "Just me". Si vous me connaissez déjà un peu, vous savez que j'adore ce genre de jeu. Sinon, c'est l'occasion de me découvrir un peu plus. ♥

25 choses que vous devez savoir sur moi.


1. Quelques heures encore avant ma naissance, je devais m'appeler Valériane, prénom choisi par mon père. Au moment de ma naissance ma mère a changé d'avis et m'a déclarée sous le prénom d'Amélie, une grande tante qu'elle adore.


2. Je suis une collectionneuse dans l'âme mas je me lasse au bout d'un moment.
Ça a commencé avec les posters de séries que j'aimais, puis les figurines manga, puis les pullip, puis le lolita, puis les Monster High et Ever After High... Aujourd'hui, ce sont les goodies Sailor Moon et Alice au Pays des Merveilles. Bref, ce n'est pas une maison qu'il me faudrait mais un hangar.

3. Mon plus grand rêve est de visiter tous les parc Disney du monde. J'aime découvrir les différences des parcs selon les pays, les différents visiteurs, les différentes attractions... Bref, je suis bercée par l'univers de Disney.

Disney Sea à Tokyo

4. Je souris et je rigole très facilement. Souvent pour cacher que ça va mal et ne pas embêter les gens avec mes problèmes.

5. En ce moment, je lis s'affirmer et communiquer, conseillée par ma psychologue. L'objectif pour moi, est d'apprendre à dire non. Surtout aux gens que j'aime.

6. J'aimerais perdre du poids, mais je cache ma dépression dans la nourriture. Tant que je ne serais pas guérie, je ne pourrais pas me mettre "au régime". Quand au sport, j'ai très peu de motivation et de sérieux problèmes de genoux qui me donnent une bonne excuse.

7. J'ai commencé le cosplay en 2005. C'était un cosplay placard de Ginny Weasley. Je m'en suis tellement pris plein la tête lors de cette convention par d'autre cosplayer que ça m'avait dégoûtée du cosplay pendant de nombreuses années. Je m'y suis remise en 2008 grâce à une copine qui avait dit le mot magique de l'époque : Rozen Maiden.

8. Malgré le besoin de changer souvent de tête, je suis très fière d'être rousse. Ce qui me rend très triste de devenir de plus en plus blonde.

9. J'adore les latte et autre caramel macchiatto du moment qu'ils ne sont pas fait avec les sirops Monin (trop sucré). J'ai hâte que Starbuck ouvre à Rennes.

10. Je suis tellement défaitiste et peureuse que je ne me lance jamais de trop gros challenge. Il y aura toujours quelqu'un pour faire mieux que moi ou alors j'ai peur de ne pas réussir. Cela m'angoisse tellement que je préfère ne rien faire.

11. J'ai des goût de luxe. Mes macaron préférés sont ceux de chez Hermé et je préfère avoir une très belle pièce (vêtement) que beaucoup de petites choses.


12. En septembre prochain, cela fera 10 ans que je vis à Rennes. J'adore ma ville et je ne la quitterais pour rien au monde. Même pas le Japon.

13. J'aimerais savoir écrire des articles construits et intéressants sur ce blog. J'aimerais avoir plus de commentaires pour construire de véritables échanges avec les gens.

14. Ma fête préférée est Halloween. J'adore le spooky cute ! Si je pouvais, je passerais mon temps mes journées à regarder l'Étrange Noël de M. Jack en préparant des costumes à base d'orange, de noir et de violet.


15. J'espère être une bonne collègue sur qui on peut compter et qui nous donne le sourire en arrivant au travail le matin. Pour cela, j'ai instauré le "vendredi, c'est chouquettes !". Mais je suis déçue de voir que beaucoup ne me rende pas la pareille. Ça rendrait le milieu du travail tellement plus agréable.

16. Quand j'étais petite je voulais être actrice ou styliste. Aujourd'hui je suis chargée de communication mais ma passion pour le cosplay me permet de vivre mes deux rêves d'enfant.


17. Mes couleurs préférées pour Noêl sont le bleu et le blanc. Je vous laisse imaginer comme j'ai été touchée par l'univers de Frozen (La Reines des Neiges).

18. Dans quelques jours, cela fera 6 ans que je suis avec Alex. malgré un départ chaotique, nous avons aujourd'hui une merveille relation basée sur la confiance, la complicité et l'humour. Je me sens enfin épanouie avec quelqu'un et comprise.

19. Mon tout premier manga a été Sailor Moon. J'ai été enchantée par cette série qui mêle magie, combat, amitié et amour. Elle traite aussi de sujet assez étonnant pour l'époque (l'homosexualité par exemple). Elle présente une galerie de personnage tellement variée qu'il était facile de trouver une héroïne à qui s'identifier. Dans mon cas, c'était Saturne, tant en tant que Sailor, que Hotaru.


20. J'adore les chats mais j'y suis allergique. Je suis trop fainéante pour en avoir un à la maison. Je pense que j'en aurais rapidement marre de devoir m'occuper de la litière... Pour toutes ces raisons, je les préfère chez les autres.

21. J'ai toujours préférées les femmes rousses. Poison Ivy, Jean Grey, Nicole Kidman ont été des modèles durant mon adolescence.

 

22. J'adore lire dans un bain ou au toilette. Ça me détend énormément.

23. Je déteste me maquiller et me démaquiller. J'ai toujours l'impression de ressembler à une péripatéticienne.

24. Je suis dyslexique. Je confond ma droite et ma gauche, les "p" et les "b", les "t" et les "p"... Et depuis que je suis passée à l'écriture sur clavier et les "a" et les "e"...

25. Je suis quelqu'un de jaloux. En amour, en amitié, en couture... Je ne peux m'empêcher de me comparer aux autres et de voir ce que je n'ai pas. C'est vraiment une mauvaise habitude que je dois perdre. C'est très fatiguant à vivre.

Et quelques questions auxquelles je dois répondre...

1. Quel est le sens caché derrière le nom de ton blog ?

Me, Myself and I... Assez facile à comprendre, non ? J'essaie de donner une image de moi assez narcissique pour me pousser à aller plus loin. J'ai beaucoup de mal à me confier et à partager ce que j'aime et ce qui me blesse, me fait peur. En choisissant ce nom, j'ai décidé d'essayer de me pousser à m'ouvrir. Ce n'est pas forcément une réussite vu le peu d'article XD.

2. Quel est la plus belle chose qui te soit arrivée cette année ?

Ouch. Terrible question ! Je ne sais pas... Après 20 minutes de réflexion, je ne sais toujours pas. Il y a tous les petits bonheurs du quotidien : le calendrier de l'avant, les vacances avec mon amoureux...

3. Pourquoi tenez-vous un blog ?

Pour plusieurs raisons. Je pense que c'est surtout pour me pousser à m'ouvrir aux autres, essayer de créer du lien. J'aime écrire, comme dans un journal intime, pour laisser sortir mes peurs, mes joies, mes coups de gueules... Tout ces petits bouts de moi qui tous ensemble forment un tout que je ne sais pas encore vraiment identifier.

4. De quoi avez-vous peur ?

La réponse la plus simple serait de moi.

5. Un conseil beauté ?

Riez autant que vous le pouvez ! Il n'y a rien de plus beau chez une femme que les rides du rire et du sourire.


Et voilà Zabeth ! J'espère que tu en sais plus sur moi maintenant ! 

Pour le fun, je taggerais bien Widu mais je sais que ce n'est pas son trip. Pourquoi pas Quentin, alors ? Si tu passes par là...

vendredi 28 novembre 2014

De la trop grande importance que l'on accorde au photographe

Depuis toute petite j'ai l'habitude d'être prise en photo.
J'ai grandi avec un papa amateur de photographie, amateur de mode et rêvant de voir sa chère petite faire un 36 toute mouillée.

"Ne ferme pas les yeux !"

 "Lève la tête qu'on ne voit pas ton double menton", "ne regarde pas l'objectif", "tiens toi droite"... J'ai rapidement appris à poser. C'est vrai à tel point, qu'un ami photographe m'a une fois avoué être très surpris par le fait que je sentais l'appareil sur moi. Il avait remarqué qu'inconsciemment, je me redressais et souriait dès qu'il essayait de me prendre "au naturel". Bien entendu, cela ne lui facilitait pas du tout la tâche !

En grandissant, la photographie en tant que modèle (c'est un bien grand mot) m'a permis d'exprimer deux aspects de ma personnalité : mon extravagance et mon besoin d'être rassurée. Beaucoup pourraient croire au narcissisme (oh, oui, complimentez moi !) mais il s'agit plutôt d'un appel au secours concernant le peu d'amour que je me porte (oh, oui, rassurez-moi et dites moi que je ne suis pas - si - moche/grosse/quelconque...).

Sans un costume, c'est impossible !

Les blogs et autre réseaux sociaux (merci Facebook, cosplay it! et j'en passe) m'ont alors rapidement permis de partager une image de moi à la fois fausse et rassurante. J'exhibe mes tenues lolita comme mes cosplay à la recherche de compliments. Le but est certes de montrer mon travail mais aussi de me rassurer sur ce à quoi je ressemble et ce que je suis capable de faire.

C'est sans doute pourquoi vous trouverez très peu de photo de moi en "civil". Ces photos sont prises lors de soirées, souvent sans que je le veuille vraiment. Et je les HAIS.

Par exemple celle-ci :
 

Tout ce que je vois sur cette photo c'est un espace de tas rose, sans forme. La pose ne dois pas aider mais j'ai l'impression d'avoir autant de ventre que de seins. Et vu mon tour de poitrine, ce n'est pas flatteur...
Bref, je ne supporte pas de ne pas maîtriser mon image.

Faut croire que j'ai vraiment pas la taille mannequin.

Je pense que vous l'aurez rapidement compris, cette article a pour vocation à avouer (pour ceux qui n'étaient pas au courant *rire*) que je n'aime pas mon corps.

Apparemment je ne suis pas la seule !
Il y a deux ans (si je ne me trompe pas) je suis allée à la Tea Party Angelic Pretty (comprendre, un goûté avec plein de demoiselles habillées en lolita dans un joli endroit). Durant ce moment qui devait être magique, il m'est arrivé une anecdote qui m'a profondément blessée.
Imaginez-moi au milieu d'un groupe de jeunes demoiselle plus jolies les unes que les autres. L'une des designer de la marque demande alors à nous prendre en photo une par une. Chacune son tour, flattée d'être prise en photo par la marque, y va de sa petite pose kawai. Chacune, jusqu'à ce qu'Asuka (la designer) arrive à mon niveau, baisse son appareil photo pour mieux passer à la suivante. DANS TES DENTS L'HUMILIATION.

De la trop grande importance que l'on accorde au photographe.

Je crois que c'est à partir de ce moment que j'ai commencé à donner trop d'importance aux photographes. Notamment en convention. Dernièrement, j'ai demandé à un photographe si je pouvais poser pour lui (comme l'ont fait beaucoup d'autre cosplayer lors de cette convention) mais quand vous voyez qu'il n'a posté aucune photo de vous sur sa page contrairement aux autres, ça fait mal.
Quand à la dernière convention où vous êtes allée pas un photographe n'a demandé à vous prendre en photo, ça fait mal.

Cela reflète amèrement toutes les angoisses que vous vivez déjà.
Il y a quelque jours je disais à une connaissance : "rappelle toi que tu ne fais pas tes costumes pour les photographes mais pour tes amis, ta chérie et surtout toi-même."... Je le pense sincèrement mais je suis totalement incapable de l'appliquer à moi-même.

Tout ça pour dire que se faire ignorer, ça fait mal. Je sais que les photographes ne sont pas là pour faire du social mais on se demande tout de même s'ils se rendent compte à quel point ça peut blesser.

mercredi 17 septembre 2014

"Ca ne fait pas plus mal que de se faire épiler..."

"... Ça tombe mal, je me rase !"

Cet échange résume bien ma petite aventure de la semaine dernière. Mais qu'a-t-il pu se passer de si trépident pour que l'on en vienne à parler d'épilation ?
Et bien??? Je me suis faite tatouer ! Oui, oui, je fais maintenant partie de cette communauté si soudée que celle des tatoués.

J'ai enfin passé le pas du premier tatouage. Je le voulais depuis que j'avais l'âge de 16 ans. J'en ai aujourd'hui 27, faites le calcul. Il m'aura fallu un peu de temps pour me décider. Je repoussais la date toujours par peur. Et si j'avais trop mal ? Et si je faisais une connerie ? Aurais-je vraiment le courage ? Non, je suis une trouillarde...
Et puis un soir en sortant du travail je me dis : "et puis zut !". Je passe devant le tatoueur près du boulot, une collègue me l'a conseillé, je rentre, je pose quelques questions et je demande un rendez-vous. J'avoue que j'étais persuadé qu'il y aurait un délais d'un bon mois.
"Mercredi ça t'irait ?"
"Mercredi, genre dans 5 jours ?"
"Oui".
Il est où le mois pour me préparer psychologiquement ? MINCEUUHHHH.

De toute manière, maintenant c'est fait.


Mercredi, je sors du boulot à la fois excitée et apeurée. Toujours les mêmes questions qui tournent en boucle dans ma tête... L'attente est assez éprouvante. Pas très longue, mais juste assez pour sentir l'appréhension monter.

Je m'allonge, le coeur battant la chamade. Je ferme les yeux et pose plein de question à Did, mon tatoueur. Je veux un maximum me changer l'esprit avant de commencer à sentir la douleur. L'appareil se met en marche et je le sens sur ma peau. Hey, mais on le sent à peine en fait. Ça ne fait pas du tout... AIEUUHHHH. En fait, ça dépend des endroits. Le milieu du bras contient plus de nerfs que les côtés. Mes doigts se contractent tout seul par moment d'ailleurs.
Une fois la surprise de certaines fortes douleurs passée, on s'habitue. Le fait de papoter avec le tatoueur aide bien. On rigole d'ailleurs des questions que je pose. On lui pose les mêmes questions à longueur de journée. Les réponses sont bien rodées et rassurantes. J'ai vraiment eu un bon contact avec lui et c'est important. Après tout, je vais porter un bout de son travail, ad vitam eternam.



"Tu verras en sortant tu auras déjà envie du second !"

Peuh, m'étais-je dit. 11 ans pour me décider pour le premier, j'aurais pas envie du second de suite. Innocente que j'étais ! À peine, le pas de porte franchie, je disais à Alex : "pour le deuxième, je vais faire le symbole alchimique de saturne, en symétrie avec celui-là ! Ça sera bien, non ? Vivement que le premier cicatrise que je puisse en faire un second. Pour le troisième..."

Voilà. C'est une drogue les enfants ! Que cela soit dit.




mercredi 3 septembre 2014

Dis moi ce que tu portes, je te dirais qui tu es.

Du lolita, au nostalgique en passant par la petite robe noire, je ne sais plus comment m'habiller...


C'est frustrant. Alors, oui, je vous vois déjà venir... C'est quelque chose de très féminin. Peu d'homme se prennent la tête avec leur façon de s'habiller même si vous (messieurs) avez tout de même vos petites lubies. Comme ne pas trouver la bonne couleur de pull, par exemple. Oui, c'était la question de mon collègue ce matin.
Mais revenons en au sujet principal, myself.

Depuis mon entrée au collège, le look a toujours été pour moi quelque chose d'important. Timide et souvent rejetée par mes pairs, il me permettait d'exprimer une partie de ce que j'étais ou de ce que je voulais devenir.
À cela, ajouter des parents qui évoluent dans le milieu du prêt-à-porter et vous obtenez une jeune fille dont l'apparence est très importante pour elle. Du moins ses vêtements car je n'ai jamais aimé me maquiller.

Le collège

Tendance uniforme anglais, so classy et 'surfeur' pour se fondre dans la masse. On inclue les couleurs pour emmerder les parents qui ne vivent que pour le noir.

Le lycée 

Retour au noir, mais gothique, svp ! Rebelle et mal dans ma peau, je m'exprime à travers mes vans et mes imprimés croix et tête de mort.

L'université

Gothic, of course, on continue sur sa lancée. Rapidement, on passe au 'jean-basket', pour des raisons de santé et pour se fondre dans la masse, se faire oublier, n'être personne.
Puis le lolita entre dans ma vie. Je me trouve, vestimentairement parlant. Je dérange, je suis originale, je me sens bien. Gothic et punk lolita, retour au noir, au tartan, au rouge, au violet... Puis sweet lolita, vive la couleur et le retour à l'enfance ! Enfin, classical, on essaie de devenir plus mature, plus femme. Je pense m'être trouvée mais je ne me fixe pas vraiment. Si je n'étais pas aussi matérialiste, je pense que ma garde-robe se serait vidée puis remplie des centaines de fois.

Le monde de travail

J'ai la chance de travailler dans une entreprise où je peux m'habiller comme je veux. Chance, oui, mais cela ne m'aide finalement pas dans la question du 'qui suis-je' ?
Alors je me cherche...


Le lolita ? C'est toujours joli mais j'y arrive de moins en moins. Je ne m'y retrouve plus. Trop de rappels à l'enfance, trop de rappel à l'ancienne moi, celle d'avant la dépression.


La salopette ? Grand caprice de l'année 2013, je voulais une salopette. Que j'ai d'ailleurs trouvé au Japon. Je voulais m'orienter vers les 'street wear' japonais. Alors, on fait le plein de t-shirt rigolo dans les tons pastel, Uniqlo devenant ma marque de référence. On accessoirise de trucs choupinou kawai. Mais, wait ?! Choupinou kawai ? Ça fait pas un peu enfantin, ça ? T'as pas un peu l'impression de ressembler à une ado des 90's ? Ah si... Mince ! Toujours pas adulte, dans tout ça... Toujours pas bien dans mes zolies baskets roses...


La petite robe noire ? Lors d'une journée à Pont-Aven avec les parents, je craque sur une magnifique petite robe noire de Vera Wang. J'adore la porter, je me sens très femme dedans. Le problème, c'est que ce genre de vêtements, c'est pour le coup trop femme pour moi. On voit trop mes rondeurs, mes jambes... On les voyait aussi avant, mais le lolita a le mérite d'être tellement... bizarre ? étonnant ?... qu'avec ce style, le regard est attiré sur les vêtements et non sur le corps.

Bref, chaque matin est maintenant un moment de 'détresse' (oui, le mot est fort). Je ne sais pas quoi mettre, je ne sais pas qui être. Le premier qui me répond 'toi-même', je lui mets une tarte. Parce que justement, en ce moment de fin de thérapie, je ne sais pas qui je suis...

vendredi 29 août 2014

Tsuki ni kawatte oshioki yo !

En regardant l'épisode 3 de Sailor Moon Crystal (la réédition de l'animé Sailor Moon, sorti pour célébrer les 20 ans de la licence), j'ai fais mon tout premier caprice cosplay.


Jusque là mes "caprices" se limitent à ajouter une collection d'images dans mon dossier "projet divers" en me disant "mais si, un jour je le ferais !". Je vous laisse deviner qu'après quelques mois, ces caprices restent à l'état de projet, vu que de nombreux autres s'y sont ajouté.

Cependant, cette fois-ci, cela a été différent.
Le samedi, je regardais l'épisode. Le mercredi, j'achetais le tissu. Le samedi suivant, j'avais fini le costume. C'est la première fois pour moi que je réalise aussi vite un costume. Certes, il est facile mais je prends comme une réussite, le fait de l'avoir fait aussi rapidement et proprement.

Voici quelques photos de l'avancement...


Une très grande culotte !


Avec les plis repassés, c'est quand même mieux !

Le résultat !



vendredi 18 juillet 2014

Le jour où l'on se la pète ♪

Je dois avouer que je suis particulièrement fière de ma prestation pour les sélections du WCS.
Je vous avais déjà un peu parler de ce projet, mais maintenant autant vous le faire découvrir en image.


Nous n'avons pas été prises (même si nous méritions la première place n'est-ce pas ;) ).
C'était une super expérience. Surtout lorsque l'on entend les réactions du public dans cette vidéo.

Oh ! Et n'hésitez pas à "liker" notre page cosplay : galette saucisse team. Ca me fera plaisir !



vendredi 27 juin 2014

Lorule, Hyrule et compagnie ♥

Je suis une fan de Zelda. J'ai découvert la licence chez mon cousin, à l'époque sur NES.
Je n'ai commencé à y jouer vraiment qu'avec Link's Awakening et Ocarina of Time.


Pour Noël, je me suis offert le dernier sur 3DS. J'avoue avoir longuement hésité. Les teaser ne me parlaient pas plus que cela, notamment le système de peinture. Se fondre avec les murs c'est rigolo, mais le changement sec de caméra me faisait un peu peur.
Il est donc resté de long mois au fond d'un tiroir. Jusqu'à ce mois de juin où je me dis qu'il serait peut-être temps de le tester quand même. Certes, je suis "vieille école" et assez déçues par les licences Wii mais autant lui laisser une chance à ce petit. Au moins, j'étais sûre d'un bon point : il allait se dérouler dans l'univers de A link to the past.


J'espérais vraiment éprouver de la nostalgie en jouant à ce Zelda et cela a été en partie le cas. Au final, la 3D se mariait bien avec cette carte que je connaissais déjà. Le monde de Lorule n'était pas sans me rappeler Oracle of Ages. On retrouve aussi un ancien design de Link, moins "gravure de mode metrosexuel". Bref, un petit goût de "replongeons dans notre univers favoris" qui n'était pas sans me déplaire.


Malheureusement, au fur et à mesure du jeu, j'ai commencé à ressentir quelque petit point négatif.
Le premier : avoir tous les objets dès le départ. Au début, c'est rigolo. Je me suis rapidement dit que ça allait me simplifier la vie pour les donjons. Ça, pour me la simplifier... Je parcours la quête principale en à peine quelques heures. Tout s'enchaîne assez vite. Trop vite. J'arrive au boss de fin en moins de temps qu'il m'aura fallut pour finir ce fichu temple de l'eau à l'époque d'OoT 64.
Et là, surprise ! Le boss de fin est beaucoup plus dur que tout le reste du jeu. Bon, je sais que je joue beaucoup à la "j'fonce dans le tas" mais quand même...
Résultat, je commence les quêtes annexes (que je fais généralement dans une seconde partie où je prends le temps d'explorer tout le monde). Je gagne des 1/4 de coeur, j'améliore mes armes... Enfin, je bas Yuga.
La fin est mignonette, très classique pour un Zelda, mais je n'en parlerais pas pour vous laisser le plaisir de la découvrir.


Il y a tout de même des bons points, hein ! Déjà, comme je l'ai dit plus haut : la nostalgie.
Au final, le système de peinture se déroule mieux que je ne le craignais (même si j'en ai chier par moment dans la grotte du Mont Hébra). Ca apporte de la nouveauté, ce qui est assez sympa.
Le système de téléportation par balai magique. Pratique, surtout à Lorule pour éviter de se prendre la tête avec les gouffres.
Et puis Hilda. La douce et mystérieuse Hilda. J'ai toujours été attiré par les personnages féminins de la franchise mais celle-ci m'a parlée plus que d'autre. Peut-être un futur cosplay ?

lundi 23 juin 2014

'Fait trop chaud pour travailler ! :;(∩´﹏`∩);:

Il y a des aliments comme cela qui vous reste en tête. Les madeleines de Proust, le couscous de Mamie...

En cette chaleur, je rêve d'un Arnold Palmer. Cette boisson, je l'ai goûté à Las Vegas, il y a 6 ans. Je n'en ai pas bu depuis... Et pourtant, dès que je pense à la chaleur (faut dire qu'il faisait 40° à l'ombre là-bas), mes papilles se rappellent de l'Arnold Palmer. Je trouve cela toujours étonnant de constater la mémoire gustative.

Pour vous expliquer de quoi il s'agit, je préfère me reposer sur wikihow.

Bref, j'ai envie d'un Arnold Palmer.
Limonade et thé glacé !
J'vous aime, putain. 
(© les tutos)

Ingredients

  • Iced tea
  • Lemonade
  • Ice cubes
  • Straw
  • Cup


  1. Make an Arnold Palmer Step 1.jpg
    1
    Get a glass or plastic cup. Use a clear or see-through cup. The cup size does not matter.
  2. Make an Arnold Palmer Step 2.jpg
    2
    Fill half the cup with small ice cubes. It is best not to use crescent ice cubes because they are not transparent.
  3. Make an Arnold Palmer Step 3.jpg
    3
    Fill two thirds of the cup with lemonade.
  4. Make an Arnold Palmer Step 4.jpg
    4
    Slowly and gently, fill the rest of the glass with non-sweetened iced tea.
  5. Make an Arnold Palmer Step 5.jpg
    5
    Place cup on a flat surface and make sure that the lemonade is at the bottom of the cup, with the iced tea sitting on top of the lemonade.
  6. Make an Arnold Palmer Intro.jpg
    6
    Finished.

Lorsque l'on réalise que l'on est qu'un objet.

Sentimentalement, ma vie a toujours été le bazar Adolescente, une relation qui s'est mal terminée a été chez moi le déclencheur de mon...