samedi 2 avril 2011

Sucker Punch



Hier je suis allée avec une bande de potes au cinéma pour aller voir Sucker Punch. J'avoue que j'y allais mi-hésitante, mi-confiante. La BA me faisait plus que saliver mais je sais qu'il vaut mieux éviter de se fier aux BA souvent trop prometteuses... En plus, je commençais à avoir de mauvais échos du film. 

Bon pour tous ceux qui souhaitent voir le film et qui n'aiment pas les spoil je vous déconseille de lire la suite.


Commençons donc ma petite review par les mauvais points. Vous comprendrez vite que j'ai adoré le film... 
Tout le long du film j'ai eu beaucoup de mal avec les costumes de babydoll. Entre le sailor fuku sexy et la tenue de danse à la Madonna, j'avoue que de mon point de vue, elle n'a pas été gâtée par la costumière. Surtout quand on peut voir les costumes des autres. Les filles sont si sexy ♥.



Le second petit point noir concerne l’absence de scène de Blondie. Toutes les filles ont eu leur "petit" moment bien à elle. Blondie, non. J'ai trouvé ça dommage, mais bon c'est le prix à payer pour ne pas savoir tenir sa langue.
Enfin le dernier doit être commun à beaucoup de gens : "Mais pourquoi on la voit pas danser, nous ?!". Certes c'est décevant mais en même temps, je trouve que si on l'avait vu danser ça aurait coupé le lien entre les trois niveaux de réalités.

Passons maintenant au bon point. 
Dès le début du film, la magnifique reprise de Sweet Dreams de Emily Browning nous met dans l'ambiance. Et ce n'est pas la seule petite perle de la BO. Certes principalement composée de reprises, elle a cependant su ponctuer le film en jouant bien avec nos émotions (j'avoue avoir été prise aux tripes pendant toute la scène d'introduction).
Seconde chose, j'ai été agréablement surprise de voir Vanessa Hudgens dans autre chose que du Disney. Et ça lui va bien ! Bon même si quelques mimiques restent très Disney like, la petite nous séduit assez rapidement das le rôle de Blondie.
Passons maintenant à l'univers : Une véritable partie de Patient 13 doublé d'un fond d'Inception. 
Se mélange à la perfection dans le film plusieurs de mes univers favoris : l'asile, le cabaret, la WWII version fantastique, le med fan, le futuriste... Il est clair que ce film reprend les principaux clichés de l'univers geek mais qu'est-ce qu'il le fait bien ! On sourira devant les nombreuses références. J'ai ai remarqué 3 principalement : 
 - Le SDA : les orcs sont très ressemblant.
 - Final Fantasy 7 : toute la scène du train m'a largement fait pensé au jeu
 - I-robot : Les robots avec leur visage lisse. 
Attardons nous donc sur les "méchants". On commence avec des statues de samouraï de plusieurs mètres de haut. Jouissif. Surtout celui à la gatling ♥. On enchaîne avec les nazi zombie steam-punk. Alors là sans doute le meilleur combot du monde !!! J'avoue j'ai surkiffé ce passage. Et le zeplin ♥♥♥. On continu avec les chevaliers, les orcs et les dragons. Merveilleusement bien fait d'ailleurs. Superbe travail de 3D sur ce moment. J'en avais les larmes aux yeux. Et on fini avec les robots. J'ai certes été moins touchée par eux mais le sacrifice de Rocket compense tout... et finissons enfin par Blue. Blue et son air de malade dans la réalité, Blue et son air de mac dans la première folie. Il est malsain à souhait et purement méchant. Les deux meurtres de Blondie et Amber pour punir Madam Gorski sont juste totalement gratuits. D'ailleurs je me demande comment cette scène a été vécue dans la réalité.
Et enfin la fin... Ce retour à la réalité qui nous fait comprendre que l'héroïne de l'histoire n'est au final là que pour sauver Sweet Pea. La lobotomie de Babydoll qui m'a prise aux tripes. Quand Gorski réalise ce qu'il se passe dans son institut... Et surtout, surtout, le sourire de Babydoll quand on voit enfin son visage. Heureuse, heureuse d'avoir sauvée Sweet Pea. Rien que de l'écrire de nouveau les larmes me remontent aux yeux... c'était juste flippant !

Tout ça pour dire que ce film s'est propulsé das mon classement des meilleurs films en une seule vision. D'ailleurs je compte bien retourner le voir si jamais ça tente quelqu'un ♥.

Lorsque l'on réalise que l'on est qu'un objet.

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