mercredi 3 septembre 2014

Dis moi ce que tu portes, je te dirais qui tu es.

Du lolita, au nostalgique en passant par la petite robe noire, je ne sais plus comment m'habiller...


C'est frustrant. Alors, oui, je vous vois déjà venir... C'est quelque chose de très féminin. Peu d'homme se prennent la tête avec leur façon de s'habiller même si vous (messieurs) avez tout de même vos petites lubies. Comme ne pas trouver la bonne couleur de pull, par exemple. Oui, c'était la question de mon collègue ce matin.
Mais revenons en au sujet principal, myself.

Depuis mon entrée au collège, le look a toujours été pour moi quelque chose d'important. Timide et souvent rejetée par mes pairs, il me permettait d'exprimer une partie de ce que j'étais ou de ce que je voulais devenir.
À cela, ajouter des parents qui évoluent dans le milieu du prêt-à-porter et vous obtenez une jeune fille dont l'apparence est très importante pour elle. Du moins ses vêtements car je n'ai jamais aimé me maquiller.

Le collège

Tendance uniforme anglais, so classy et 'surfeur' pour se fondre dans la masse. On inclue les couleurs pour emmerder les parents qui ne vivent que pour le noir.

Le lycée 

Retour au noir, mais gothique, svp ! Rebelle et mal dans ma peau, je m'exprime à travers mes vans et mes imprimés croix et tête de mort.

L'université

Gothic, of course, on continue sur sa lancée. Rapidement, on passe au 'jean-basket', pour des raisons de santé et pour se fondre dans la masse, se faire oublier, n'être personne.
Puis le lolita entre dans ma vie. Je me trouve, vestimentairement parlant. Je dérange, je suis originale, je me sens bien. Gothic et punk lolita, retour au noir, au tartan, au rouge, au violet... Puis sweet lolita, vive la couleur et le retour à l'enfance ! Enfin, classical, on essaie de devenir plus mature, plus femme. Je pense m'être trouvée mais je ne me fixe pas vraiment. Si je n'étais pas aussi matérialiste, je pense que ma garde-robe se serait vidée puis remplie des centaines de fois.

Le monde de travail

J'ai la chance de travailler dans une entreprise où je peux m'habiller comme je veux. Chance, oui, mais cela ne m'aide finalement pas dans la question du 'qui suis-je' ?
Alors je me cherche...


Le lolita ? C'est toujours joli mais j'y arrive de moins en moins. Je ne m'y retrouve plus. Trop de rappels à l'enfance, trop de rappel à l'ancienne moi, celle d'avant la dépression.


La salopette ? Grand caprice de l'année 2013, je voulais une salopette. Que j'ai d'ailleurs trouvé au Japon. Je voulais m'orienter vers les 'street wear' japonais. Alors, on fait le plein de t-shirt rigolo dans les tons pastel, Uniqlo devenant ma marque de référence. On accessoirise de trucs choupinou kawai. Mais, wait ?! Choupinou kawai ? Ça fait pas un peu enfantin, ça ? T'as pas un peu l'impression de ressembler à une ado des 90's ? Ah si... Mince ! Toujours pas adulte, dans tout ça... Toujours pas bien dans mes zolies baskets roses...


La petite robe noire ? Lors d'une journée à Pont-Aven avec les parents, je craque sur une magnifique petite robe noire de Vera Wang. J'adore la porter, je me sens très femme dedans. Le problème, c'est que ce genre de vêtements, c'est pour le coup trop femme pour moi. On voit trop mes rondeurs, mes jambes... On les voyait aussi avant, mais le lolita a le mérite d'être tellement... bizarre ? étonnant ?... qu'avec ce style, le regard est attiré sur les vêtements et non sur le corps.

Bref, chaque matin est maintenant un moment de 'détresse' (oui, le mot est fort). Je ne sais pas quoi mettre, je ne sais pas qui être. Le premier qui me répond 'toi-même', je lui mets une tarte. Parce que justement, en ce moment de fin de thérapie, je ne sais pas qui je suis...

9 commentaires:

  1. c'est intéressant, comme tes vêtements révèlent ton avancée.
    Moi aussi, mes vêtements dessinent un arc-en-ciel de diversité, au fur et à mesure de mon évolution. Au début, les vêtements étaient tout ce que je détestais, maintenant je les adore.
    Le classic lolita te correspond bien dans le compromis s'exprimer/être un minimum mature.
    Il y a plusieurs styles dans les rues de harajuku qui pourraient sans doute te convenir. "femme" mais avec une touche de folie :)

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  2. Sois femme. N'hésite pas, surtout lorsque tu adores porter certains de ces vêtements. Sois féminine, cela te va bien. Cela te réussissait toujours à merveille même si beaucoup de tes vêtements d'adolescente ne mettaient pas cela en avant. D'autres, plus tard, de par leur style, éclipsaient probablement aux yeux de certains la demoiselle qui se trouvait tapie dessous. Cela fait bien trop longtemps que nous ne nous sommes pas parlé aussi ne m'avancerais-je malheureusement aucunement à donner un avis sur qui tu es actuellement. La seule chose que je puisse dire est le fait de n'être personne, de se faire oublier, tentation récurrente, m'a toujours inquiété, attristé, car tu as une personnalité, une touche de folie, que l'on n'aime guère voir s'éteindre dans la masse.
    Après, je n'ai jamais prétendu être objectif.

    P.S. totalement hors sujet tant que j'y suis et ensuite je retourne dans l'ombre que je n'étais pas sensé quitter sans signe préalable : belle prestation pour le WCS.

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    1. Merci.
      Mais être femme, c'est une grande question en fait pour moi. Qui n'a pas vraiment de réponse pour l'instant.
      Pareil pour le féminine, même si, ô grande évolution, je me maquille un peu ces derniers temps. Mais maquillage rime-t-il forcément avec féminité ?
      C'est vrai que cela fait longtemps, et je pense que tu serais surpris de découvrir la nouvelle moi. J'ai beaucoup changé ces derniers temps.
      En tout cas, merci de m'inciter à garder ma touche de folie. Merci pour le WCS =).

      PS : je suis étonnée que tu continues de me lire, n'étant pas la personne la plus gentille au monde avec toi. ;)

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  3. Disons que je suis d'un naturel tenace... Je t'ai promis que je serai toujours là quelque part si un jour tu voulais reprendre contact et ce peu importe quand (Mon retour en des terres civilisées facilitant d'ailleurs cela. Et oui je suis de nouveau à moins d'une heure de route). Le fait de rester dans l'ombre ne m'a jamais empêché de toujours garder un œil sur ta personne. (Je serai peut être donc un petit peu moins surpris que tu ne le pense) Et puis.... la dernière fois que tu voulais prendre contact je l'ai appris par ton blog... Il faut donc bien que je vienne fureter régulièrement. Dussé-je veiller longtemps.

    Sinon... maquillage peut rimer avec féminité et mise en valeur subtile, envoutante ou intrigante. Il peut aussi être synonyme de peinturlurage grossier mais je te fais confiance sur ce point. Être femme... je ne suis pas le mieux placé en tant qu'homme pour y répondre... se sentir femme, quelque soit ce que tu portes lorsque tu le ressens, y fait probablement beaucoup. C'est une question de perception de toi-même et cela joue sur la perception qu'ont les autres de ta personne. Je ne doute pas que des vêtements comme cette robe puissent t'aider à ressentir cela. Un style terne, visant à se fondre dans la masse et dénué de toute folie ne me semblerait en tout cas pas un bon choix... mais je n'ai jamais été dès plus doués pour formuler un avis sur des vêtements que je n'ai pas vu portés.

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  4. Et deux mois plus tard, tu as réussis à te trouver un petit peu ?
    * Courage *
    Emilie Louboutine <3

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    1. Malheureusement, non. C'est une vrai détresse pour moi n'empêche. :/

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    2. Je crois que le conseil d'Aima est vraiment le bon =)
      J'ai arrêté les tenues de bébé et je me tourne vers quelque chose de plus femme, style pin up, robes fourreaux, décolletés.... ça ne va pas franchement à ma morpho ? Je m'en fiche, j'aime bien, je me sens plus sure de moi !
      Courage <3 Tu es passé par plusieurs styles, c'est encore plus difficile pour toi de te trouver, mais il n'y a aucune raison que tu n'y arrive pas <3 !

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  5. Helloo !

    J'avais vu ton dernier article mais pas celui là pourtant fort interressant. C'est toujours difficile de se trouver un style, j'ai mis longtemps avant de trouver et d'accepter le mien. (si on peut appeler ça un style, je n'ai jamais suivi tel ou tel tendance je porte ce que j'aime et je fonctionne souvent à l'envie, un peu comme toi et ta salopette :p) Bref, difficile de répondre à cette question ; le vestimentaire reflétant pas forcément qui on est, mais surtout ce qu'on veut montrer (et même des fois qui on veut être.) Je me souviens là ou je travaillais avant, on m'avait dit que j'avais un style... enfin non, que j'avais mon style. Chose donc je n'avais moi même pas conscient ayant l'impression de m'habiller comme tout le monde. (à croire que porter un béret rouge et des fleurs dans les cheveux c'est originale...). Tout ça pour dire que la question du matin n'est pas tellement de savoir qui tu es, mais aujourd'hui qui as-tu envie d'être ? (moi c'est la question que je me pose... XD un jour, inspi annnées 30, le lendemain genre baba cool...etc) Ou de trouver des vêtements qui fassent plus adultes mais qui te permettent de garder cette part de folie qui te définit. (franchement les touches de couleurs ça fonctionne pas mal XDD).

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    1. C'est vrai que tourner la question en "qui voudrais-je être aujourd'hui", ça pourrait m'aider.
      J'ai déjà en tête plusieurs idées comme quoi ça marche ! Merci Aima <3

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